Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 21:24
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 01:50

Selon les "dissidents" du web, les Anonymous, le Parti Pirate, etc., il faudrait sérieusement réfléchir à remplacer la rémunération des auteurs et artistes via le copyright par une rémunération "à la tâche" ou de type salarié.

Je bondis aussitôt car cela ne peut qu'entraîner une nivellation par le bas de la culture et de l'offre culturelle.

En effet, observons les artistes travaillant déjà sous système salarié plutôt que sous copyright. Tels les humoristes, chroniqueurs, journalistes, éditorialistes, etc. Et bien ils ne sont pas libres! Ils sont tenus en laisse!

Un exemple? France-Inter et ses chroniqueurs-humoristes du matin. Combien n'ont déjà été virés? Car critiquer Sarko, c'est fun, mais oser critiquer les nouveaux gourous modernes ça ça passe pas! Quoi? Vous ne vous souvenez pas de cet humoriste viré pour avoir titillé les écologistes en général dans leurs contradictions et, en particulier, Nicolas Hulot?

Si c'était le système de rémunération salariée qui s'appliquait à l'ensemble des artistes, il est à douter que le rap ait pu voir le jour, idem pour la musique Punk, idem pour Serge Gainsbourg et sa Marseillaise version Reggae, et même mieux il est à douter que l'industrie du disque accompagnée de Hollywood ait pu un jour réussir à imposer les droits civiques égaux pour les blancs et les noirs aux USA.

Car qui dit salarié dit "tu obéis à ton patron et tu fermes ta gueule".

Sous un système salarié dès qu'un artiste chanterait, peindrait, écrirait des choses qui sont pas dans l'air du temps ou pas dans les goûts du pouvoir et bien cet artiste se ferait tout simplement jeter à la rue. L'artiste quand il est salarié perd toute liberté d'expression.

Finalemetn la rémunération par copyright ou la rémunération libre (licenses CC, Free of DRM, etc., mais au choix de l'artiste) reste le seul moyen d'assurer la diversité des expressions, la diversité de la culture, donc finalement la richesse culturelle qui nous entoure.

Mais à cela ils n'ont pas pensé, ceux qui se disent "pirates" simplement car ils téléchargent du Disney ou du Hollywood illégalement, car si c'est là leurs références culturelles et bien on est mal parti...

Partager cet article
Repost0
24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 02:13

   Trop top génial, et surtout « il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »... Ainsi pendant le mois d’Août La Libre Belgique sortait chaque samedi un supplément spécial « les escrocs » et une semaine ils parlèrent d’une arnaque qui a mis au moins un an à être connue et acceptée en tant que telle par ses utilisateurs : le fameux Bitcoin.

   Bitcoin, qu’était-ce ? Une monnaie résolument anticapitaliste, antisystème, tournant sur internet et rien que via le net. Une monnaie numérique alternative aux paiements via PayPal et cartes bancaires dans laquelle ont dû sombrer pas mal d’Anonymous et qui permettait d’acheter sur le net des « points » ou « bonus » pour grimper de niveau dans tel ou tel jeu vidéo. Du moins au début, puisqu’avec le temps et la confiance acquise en cette monnaie elle permettait d’acheter des contenus concrets multimédias (musiques, vidéos, photos artistiques) puis, plus tard encore, du concret bien matériel à se faire livrer par des services postaux.

   Quelques détails auraient dû attirer l’attention des alternatifs qui s’y sont laissés prendre. D’abord je ne pouvais, avec le bitcoin, n’effectuer la transaction que dans un seul sens : de la monnaie réelle (dollars, euros, etc.) vers les bitcoins. Le retour en arrière était tout simplement impossible. Ensuite, à quelle chose réelle était liée le bitcoin ? Toute monnaie sérieuse, et aussi alternative soit-elle, doit être liée à quelque chose de quantifiable et vérifiable. Ainsi le SEL est-il lié au temps de travail ou de service rendu, pour parler d’une monnaie alternative qui date d’il y a longtemps.

   La réalité était tout simplement que le bitcoin n’était lié à rien, sinon aux euros reçus. Plus son créateur et unique gestionnaire recevais d’euros, plus il créait des bitcoins et les distribuait.

   Quand on sait ça, on a compris le fond de l’arnaque : le créateur des bitcoins récoltait les euros et les dollars avec lesquels il s’achèterait bientôt un coin d’île et une villa grandiose, il donnait en échange des bitcoins dont tu ne pouvais pas obtenir remboursement et dont tu ne savais pas vérifier la valeur réelle.

   Jusqu’au jour où le bitcoiner a été trop gourmand : il voulut non seulement arnaquer les petits bourgeois (ce qui est facile) en leur vendant sa monnaie alternative et numérique, mais il voulut aussi arnaquer les gros bourgeois en introduisant le Bitcoin en bourse !

   Après des débuts en bourse total délire (le bitcoin faillit dépasser la barre des 200 US$ l’unité), les autorités de régulation se sont posés quelques questions et, paf !, quelques 300 millions de dollars définitivement évaporés dans la nature fut le bilan de l’enquête.

   Le plus beau dans tout ça, c’est pas l’histoire du Bitcoin. Non. C’est qu’une semaine après avoir sorti ce supplément sur l’arnaque au Bitcoin, La Libre Entreprise, titrait sur l’extraordinaire opportunité de développement économique offertes par les monnaies alternatives en ces temps de crise...

   Euh, vous croyez que si moi, petit imbécile pas assez gourou, je me mets sur la Place Flagey et décide de mettre en vente pour 1 € pièces des bouts de papiers imprimés nommés disons « flageoley » qui permettraient d’acheter des radis bios cultivés dans les jardins d’Ixelles et d’Etterbeek, et bien vous croyez qu’on me l’achètera cette monnaie alternative ?

   Non, car je suis pas assez gourou. Pourtant ça marche !!!

Partager cet article
Repost0
22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 03:56

Comment s'offrir une soirée cool quand on a pas le sou (ni le look requis) pour sortir en boîte? Chez soi évidemment. Pour moi c'est tout seul, mais quelques-uns pourraient avoir la chance d'inviter de bons amis et même, mais plus rarement encore, de bonnes amies.

Vous allez aussitôt m'objecter que chez soi on ne peut pas faire trop de bruit, on ne peut pas mettre la sono à fond, sinon c'est police dans dix minutes. Oui, mais justement c'est là tout l'intérêt. Avez-vous déjà vu sur YouTube ou à la télé des vidéos tournées en boîtes de nuit? Franchement le son est tellement fort que même en se parlant de bouche à oreille il faut crier... Pas très pratique, avouez-le. En plus, chez soi on peut fumer tranquille.

Evidemment il faut un ordi, mais l'investissemnt est de environ 200 € pour un bon ordi d'occase sinon cela descent jusqu'à 150 € s'il est basique. Ensuite niveau internet pas besoin de connexion illimitée et la plus rapide possible.

Personnellement j'ai un forfait internet minimum qui me revient à 24,95 € / mois. Il est minimum mais permets déjà de véhiculer jusqu'à 100 Go par mois (je dépasse rarement les 15 Go). D'accord sa vitesse est lente mais est néanmoins amplement suffisante même pour regarder des vidéos. Ceux qui veulent de la vitesse oublient souvent que d'abord leur propre ordinateur et ensuite leur antivirus ralentiront très fortement cette vitesse acquise à prix d'or... pour rien!

Mais première chose à savoir: un plan YouTube est le pire que vous pourriez faire; il n'y a pas plus nul niveau ambiance.

Bon, il est temps de débuter la soirée.

D'abord la pré-party... Là ça se passe à la radio. Bon, entre nous, vous connaissez une radio francophone (sur Bruxelles en tout cas) qui passe deux heures de mix DJ en musique électro (House, Dance, Funk, R&B) en continu et sans publicité? Moi non!

Donc on optera pour une station flamande. Pour Bruxelles la meilleure reste MNM (pour ce qui est du vendredi soir et du samedi soir de 22h à minuit, juste entrecoupé de 4 minutes d'infos à 23h). On l'écoutera soit à la radio sur 88.3 FM à Bruxelles soit sur internet sur www.mnm.be .

Le mix y est assuré par des DJ pros dont certains travaillent pour des boîtes de nuit vraies de vraies.

Après la pré-party, la party elle-même. Et là c'est chacun selon ses goûts.

Je recommanderai spécialement une bonne plateforme, pas seulement électro d'ailleurs (y a de la hip-hop, du rock, de la pop, etc.), mais qui assure pas mal niveau électro. On y trouve notamment des mixes DJ de bien meilleure qualité que les miens, faits eux aussi par des DJs pros.µ

Cette plateforme? SoundCloud évidemment!

Bon c'est en anglais, mais en gros ça fonctionne via le boutton "Search".

Que recommander comme recherche? Qu'y trouve-t-on?

Et bien figurez-vous que vous trouverez même David Guetta! Et oui, il possède une page sur SoundCloud et il y a là plus de 8 heures de mix dancefloor commerciale. Si c'est ce que vous aimez bien évidemment.

Plutôt House que Dance? Alors sans conteste A.K. Steppa (avec ou sans points je sais plus) est le DJ qu'il vous faudra. C'est un britannique qui travaille même de temps à autres à Ibiza... Bon là y a pas photo, vous serez comme un vrai V.I.P.

Enfin, il faut bien finir la soirée avec une after-party qui joue les prolongations. Et bien ça se passe chez untitledmusic avec Richie Hartness, un gars de Nouvelle-Zélande qui possède son label et aime faire des mixes environ une fois par semaine qu'il laisse sur sa page SoundCloud.

Là l'ambiance est plutôt Deep-House (mais a souvent été Deep-Tech en 2015).

Sinon, pour les alternatifs, on n'hésitera pas, tant pour la party elle-même que pour l'after, à aller voir du côté de Jayrock et Instafunk (toujours sur SoundCloud) pour un son un peu plus électro-funky ou groovy...

Bon sinon j'ai entendu récemment parler de la plateforme MixCloud mais n'ai jamais été encore la visiter... À mon avis ça doit aussi valoir la peine d'autant que là c'est sûr il n'y a que des DJs Mixes.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 21:20

Force est de constater que, malheureusement, dans le match qui oppose Djihadistes et Anonymous le score est de 2-0. Et c’est dans la logique des choses dirais-je.

D’abord un petit rappel des faits : en Janvier avait lieu l’attentat en France contre Charlie-Hebdo. Aussitôt un mouvement citoyen mondial se crée spontanément, sous le hashtag #jesuischarlie. Ne voulant pas être en reste, Anonymous décide alors de se lancer dans un match les opposants aux djihadistes : les Anonymous déclaraient à peine un jour plus tard que « des attaques contre des profils Facebook, Twitter et des sites internet faisant publicité du djihad et de l’islamisme radical auront lieu ».

Le bilan du premier round fut désastreux : côté attaques de profils et sites djihadistes, silence radio, rien. Par contre en Avril de cette année la totalité des moyens de communication (Twitter, Facebook, site internet, mais également transmissions télévisuelles comprises) de TV 5 Monde furent bloqués, annihilés, par des pirates se réclamant du groupe de l’État Islamique (EI).

Pis encore : on devait apprendre une semaine plus tard que cette opération d’envergure aurait été préparée depuis le mois de Janvier, c’est-à-dire depuis les menaces d’Anonymous qui à défaut d’avoir été suivies d’effets ont semble-t-il donné bien des idées à certains.

Enfin, deux week-ends plus tard, ce sont les sites des journaux francophones belges Le Soir, La Libre et la DH qui furent attaqués. La réaction d’Anonymous explique pourquoi dans ce match il y a encore beaucoup de déconvenues en attentes...

En effet, suite à cette attaque ultime, Anonymous déclarait avoir « découvert l’auteur de l’attaque, l’avoir identifié » et avoir transmis ces informations à la CCU (Computer Crime Unit de la police fédérale belge).

Super ! D’abord l’auteur de cette piraterie le revendiquait le soir même sur son compte Twitter, donc tout internaute pouvait le connaître et il est à douter que la CCU ne le savait pas déjà dès ce moment. Bref Anonymous découvrait ce que la police savait déjà.

Ensuite niveau contre-attaque, quoi ? Rien ! Anonymous n’a pas trouvé bon ni de pirater le compte Twitter de ce pirate (un adolescent accro aux jeux vidéos), ni même de fouiller plus avant sur ses contacts, ses abonnés, ses abonnements, etc.

Telle est la réalité : d’un bandit vous pourrez faire un portier mais de quelqu’un qui a commencé sa vie comme portier jamais vous ne pourrez faire un bandit !

Qu’est-ce que je veux dire ? Que les Anonymous ont une connaissance informatique apprise en usant leurs pantalons sur les bancs de l’université. Un lieu où l’on apprend à programmer bien proprement des applications et sites bien proprets. Tout juste apprend-on à repérer et identifier une adresse mail et une adresse IP.

On est là très loin des premiers geeks ayant appris l’informatique sur le tas, passant plus d’heures dans le darknet que dans leurs livres universitaires.

Et de fait ces Anonymous bien proprets, ces portiers de boîte de nuit, se sont fait damner le pion une seconde fois par un bandit ado qui n’a certainement pas appris à pirater sur les bancs de son école secondaire...

Bref, en l’état actuel des choses, le match est à 2-0 et pour remonter un peu leur score les Anonymous devraient peut-être apprendre à être un peu plus offensif, c’est-à-dire faire des choses qui sortent de la légalité, des choses pas très propres, des choses qu’on apprend pas dans les cours d’unif censés former les futurs cadres informatiques des banques et autres sociétés utilisant le high-tech...

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 20:30

Ce matin comme tout le monde j'apprenais les événements de Copenhague. Si j'ajoute à ça qu'on est à peine à un mois et demi des attentats en France je me suis dit que «ça commence à bien faire»!

Une seule solution pour contrer l'extrême-droite islamiste sans tomber dans le piège de l'extrême-droite blanche qui est tout aussi contre les libertés que la première, montrer les richesses des autres cultures.

C'est donc ainsi que j'ai décidé de réaliser un mix ou set de musique du Moyen-Orient.

Alors là, attention hein? Vous croyez tout connaître de la musique de ce coin là de la planète? Moi aussi je le croyais. Et, surprise, je suis tombé sur des titres en partie, voire presque totalement, électros!

Je me suis empressé de sélectionner les plus électros et voici donc un Holy House #5 nommé "For The Love" (tout court cette fois-ci).

La playlist vaut la peine: http://1drv.ms/1L0qkR4​

Et voici le lien vers le set de 1h03 cadencé à 112,47 BPM:

https://soundcloud.com/lbph/for-the-love-the-holy-house-5 Enjoy!

Partager cet article
Repost0
8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 04:39

D'habitude je bois de la bière sans alcool (la Super Bock Sem Álcool du portugal), mais parfois je me permets de boire de l'avec alcool (de la Jupiler bien belge) ou dont voici un produit avec alcool portugais. Non, il ne s'agit pas du Porto très connu.

Tout simplement, en comparant, j'ai bien dû me rendre à l'évidence que tant dans les vins servis au café que dans ceux qu'on trouve en épiceries, et bien que le vin portugais est bien meilleur que le vin français!

Les français font du très bon cidre et du très bon pastis, mais pour ce qui est du vin... Je dirais que leur succès n'est dû qu'au marketing et uniquement au marketing qui entoure les vins français. Si les chinois avaient goûté d'autres vins ils les auraient préférés aux vins français qui sont à mon goût trop acidulés.

Et c'est logique: le vin est un produit méditerranéen. Or l'extrémité Sud de la France correspond à l'extrémité Nord de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce et... du Portugal!

Donc j'ai goûté à ce vin portugais, offert par mon ami Ermando, le Monsaraz qui titre à 14% et qui est doux, onctueux, suave, sans une seule trace d'acidité.

D'expérience je peux dire qu'il est impossible de trouver un vin français qui fait plus de 12,5% (ou même ceux de 11,5% d'ailleurs) et qui ne soit pas acide.

Le vin portugais est donc, et c'est d'expérience que je le dis, meilleur que le vin français. Pas ou moins acide (certains vins portugais sont un peu acides, mais fort peu comparé aux français), plus de goût de la vigne, plus fruités, moins attaquants.

Donc aussi plus traîtres. En ce sens que ce vin de 14% vol. alcool et bien il se laisse boire et on est très vite ivre (pas saoul bourré mais ivre).

Et spécialement ce Monsaraz "the castle of the King" ("le château du Roi").

Mai sinon, au café, un verre (mais un seul hein?) de "Porca de Murça", autre vin portugais, ne saurait décevoir.

Je sais qu'i y a des français chagrins qui me diront: «pourtant les œnologues du monde entier disent que le vin français est parmi les meilleurs»... Fadaises je réponds!

C'est du pur marketing je répète! En effet vous vous souvenez du scandale dans les années 1990 du Beaujolais? On découvrait que depuis des années ce vin était saucé au sucre en poudre! Pourtant aucun "œnologue" ne l'avait jamais remarqué! C'est dire...

 

Les oenologues? De la blague!Les oenologues? De la blague!
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Town Ground anc. Igor Gorovitch
  • : Créations électroniques d'un dissident du numérique bien intégré. Musique style 90's et (un peu) programmation style années 1980 (80's). Les eighties et nineties au cœur.
  • Contact

Recherche

Pages