Cela faisait longtemps déjà j'écrivais un article sur Richie Hartness, DJ et "accessoirement" patron du label Untitled Music Records. Force était de reconnaître que depuis ses mixes "Best Of 2014", il s'était soudainement engoué pour ce qu'il nommait "deep tech", à notre grand désarroi. Apparemment je n'ai pas été le seul déçu par ce changement de cap puisque depuis déjà quelques mois (au moins un mois ou deux) et bien Richie Hartness en est revenu à la bonne Deep House, abandonnant sa manie pour la boîte à rythmes + vocals dans un style assez minimaliste il faut le dire.
Bref Richie Hartness, l'un des tous premiers précurseurs au niveau mondial de la Deep House et de sa popularisation, en revient aux fondamentaux même si ceux-ci ont évidemment bien changé depuis trois ans maintenant que j'écoute ce style de musique.
Mais avant tout il faut savoir ce qui différencie la techno (donc la "deep tech") de la House (donc la "deep house"). Ce n'est pas, contrairement à ce que beaucoup de jeunes qui n'ont pas vécus la transition et donc n'ont jamais eu la chance d'entendre de la House dans les années 1980 croient, la présence ou non de lyrics, de vocals, qui différencie les deux styles.
Disons que la Techno c'est le rythme sans rien d'autre alors que dans la House il peut y avoir du rythme mais la présence de lignes mélodiques est indispensable. Voici donc ce qui distingue également la deep tech de la deep house. Lyrics ou non.
Par ailleurs, présente pourtant depuis bien vingt ans sur les médias d'abord alternatifs, la deep house devient très tendance et très select. Sans doute parce que niveau "musiques répétitives", elle innove et est plus cool, plus relax, plus happy, plus joyeuse, plus remplie de sentiments que la techno.
Souvent je me dis que si les afficionados de musiques répétitives passaient dans les Raves, les "multi-sons" comme on les nomme en France, de la deep house ce serait plus logique d'abord car cette musique se marie bien avec la nature, bien plus que la techno de machines industrielles, et qu'ensuite cela pourrait faire aimer la musique électronique à toute une génération qui n'en a jamais goûté et qui n'est pas seulement composée de "vieux" mais aussi de biens plus jeunes nourris à la sauce Star Ac' et The Voice
Bref, célébrons le grand retour du pionnier du genre, Richie Hartness, par trois mixes incontournables: son premier signant le retour aux fondamentaux (UM 227), son UM 229 qui persiste et signe dans le grand retour, puis lorsqu'il le publiera en public version le UM231 que je trouve être un mix extraordinairement bien foutu.
Et j'en profiterai ici pour placer mon dernier mix, Deep House mais recherchant la fidélité à la Old School sans vraiment y parvenir totalement.
En fait je voulais faire quelque chose de plutôt Outzone, tout en racontant une histoire, et de fait dès le 1er titre ça raconte une histoire en anglais et en français.
Sans oublier "le badge" à avoir...