J'ai profité de ce lundi 29 février 2016, un 29 février ça se fête que diable!, pour réaliser un mix en sélectionnant le meilleur de l'Indie Dance et de la Nu Disco, le tout dans un style très House Old Skool (old school quoi) au niveau musical et sonnore. Des titres qui vallent la peine, dont seulement 2 sur les 12 sélectionnés ont été entendus et réentendus partout alors que franchement les 10 autres vallent la peine et sont du même niveau de qualité.
Bon, j'en ai profité pour faire une petite blague dans le titre du DJ-Set: "30 Février", la classique quoi.
Voici le mix:
Bon, après cela j'aurai un petit coup de gueule concernant le public qui désormais ne vient plus danser et s'éclater mais «va voir un DJ».
On ne va pas «voir» un DJ comme on va voir un groupe en concert, excusez-moi mais ça me semblait jusqu'à présent évident. Il y a encore quelques années quand on allait dans un festival (genre Tomorrow Land), dans une salle, une discothèque, c'était pour danser et s'éclater sur de la bonne musique. Le DJ était le plus souvent enfermé dans sa «bulle de verre» ou "aquarium", on ne venait pas le «voir» mais bien «l'écouter».
Or maintenant on va «voir» un DJ comme on va voir un spectacle. Le DJ s'il veut être respecté est obligé d'assurer un Show de star du show-biz, c'est tout juste (et parfois ça arrive) s'il ne crie pas dans un micro «faites du bruit!». Ben merde alors...
Il n'y a plus de pistes de dance. Tout le public, collé les uns contre les autres, sans espace pour pouvoir danser, peut juste sautiller sur place, lever les bras et les tourner et, pire encore, du moment que le public peut «voir» «son» DJ et bien il est content de cette situation.
Moi je dis qu'il faut choisir son métier: ou être un gars du show-biz et monter un groupe ou être DJ.
Mais ce ne sont même pas les DJs qui le demandent, ils s'y font c'est tout. C'est le public qui le demande.
Avant il y avait des danseurs pros et des chauffeurs de salle pour assumer l'ambiance et voilà que maintenant c'est le DJ qui doit tout faire à lui tout seul: mixer, chauffer la salle via le micro et danser sur son pupitre.
Putain, la Old Skool est morte!!!