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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 03:17

Il est un mythe bien installé. Dans les années où ce mythe s'est installé, le mythe du "progrès continuel et infini", les années '70, c'était compréhensible. On venait d'envoyer des hommes sur la Lune, l'informatique devenait accessible à tous notamment grâce au langage de programmation basic devenu un standard, d'IBM à Sinclair, le M.I.T. prospectait dans l'intelligence artificielle, et j'en passe (naissance de la physique quantique ou physique des particules, découvertes spatiales en astronomie, etc.).

 

C'est qu'aux U.S.A. et heureusement d'ailleurs, la Science-Fiction est un genre littéraire à part entière. Ce genre doit sa renommée au fait que les plus grands écrivains de science-fiction sont tous des universitaires vrais scientifiques dans la vie quotidienne. Certes astrophysiciens (Arthur C. Clarke et Asimov), mais aussi sociologues, linguistes spécialistes de la sémantique, professeurs d'unif inquiets face à l'ultra-spécialisation (ces gens qui savent rien sur tout et tout sur rien), etc.

 

C'est-à-dire pas des débiles rêveurs et qui font, contrairement à Hollywood, sortir la science-fiction du simplisme humain vs robots ou humains vs extra-terrestres.

 

En cette époque l'enthousiasme de ces scientifiques pouvait se comprendre: la N.A.S.A. était ultra-fianncée, le M.I.T. et les diverses facultés de mathématiques appliquées également, et toutes d'ailleurs avec la bénédiction du gouvernement américain et le strict centralisme de la C.I.A. et du Pentagone. Et rien que ce fait aurait pourtant dû inquiéter.

 

En effet, l'ennemi militaire, entendez le "bloc de l'Est", disparu qu'allait-on devenir? Le moteur (le financement de la recherche) s'éteind donc puisque le véhicule (la guerre) n'a plus besoin d'avancer.

 

Bon il n'est pas question de dire qu'il n'y a plus progrès, il y a toujours progrès mais ce qui doit inquiéter est d'abord son orientation (purement commerciale) et ensuite son ralentissement très perceptible.

 

Le but n'est pas de savoir si l'on fait "plus petit" la même chose qu'avant, mais si on crée du nouveau que cela prenne de la place ou non. Le progrès ce n'est pas le smartphone ou l'iPhone qui remplace le PC ou Mac-Tablet, ça ce n'est pas le progrès c'est au contraire ce que l'on nomme "l'obsolescence programmée".

 

Avant l'internet, existait des ordinateurs à configuration multiples qui communiquaient quand même mais via numéro de téléphone et non via les noms alphabétiques de sites web. Evidemment l'internet, né aux U.S.A. et justement pour centraliser la recherche des universités américaines avec les différents services spéciaux étatiques, est une bonne chose mais il me semble néanmoins que par appétit commercial (voir le fameux "The Network", l'histoire de la création de Facebook) cela devient un moyen de contrôle évident.

 

Par ailleurs cela a tout simplement tué le Minitel, tout comme le PC et dans une moindre mesure l'Apple ont tués les premiers ordis. Les systèmes d'exploitations se succèdent dans une course effrénée non au progrès (car il n'y a guère d'améliorations et d'inventions) mais à la vente massive et bénéficiaire.

 

Tout est fait pour la consommation, rien pour la création. Aux débuts de l'ère informatique, il existait quantité de revues spécialisées dans la programmation, revues qu'on trouvait en simple librairie, et où chacun échangeait ses trouvailles logistiques, tant pour les jeux que pour les bases de données, que pour les traitements de textes, que pour les graphiques d'équations mathématiques, etc.

 

Aujourd'hui les revues d'informatique ne sont plus que des catalogues d'achat de logiciels et non plus des échanges entre passionnés de l'invention.

 

Mais pour en revenir au progrès que certains imaginent infini et exponentiel. Quel désenchantement lorsque les budgets de la N.A.S.A. ont été revus en forte baisse. Mais justement d'abord les "futurologues" oublient dans leurs imaginations futuristes la capacité de l'être humain à s'auto-détruire.

 

La Civilisation du Numérique ne devrait pas disparaître? Et pourtant nous le savons bien: toutes les civilisations passées ont connu une époque de grandeur, puis de décadence, puis enfin d'extinction totale. Les Civilisations Egyptiennes, Mayas, Grecques, Romaines, Celtes, etc...

 

C'est la tendance à "l'entropie". Tendance par exemple qui fait penser à certains astro-physiciens que l'Univers s'il a grandi depuis le big-bang va connaître une période de freinage de son expansion puis, comme un élastique, de recul vers le point zéro de l'Univers.

 

Et bien j'ose penser que cette tendance à l'entropie se révèle vraie aussi pour les Civilisations car l'Histoire ne l'a jamais démenti. "Grandeur et Décadence de l'Empire Romain" en quelque sorte.

 

Et pourquoi? Par la facilité (consommer des produits déjà faits à 100%), le vice (vendre toujours plus, tant de l'utile que de l'inutile), l'abondance (le fameux but des 100% de la population mondiale inter-connectée), etc. Cela ont toujours été les signes de la décadence précédant l'extinction d'une Civilisation.

 

Bref le progrès n'est pas infini et à ceux qui pensent que d'ici 2050 nous irons sur Mars, je leur demanderai s'ils pensent que cela peut se faire sur une Planète où il y a autant de conflits et de guerres...

 

Du coup, peut-être ira-t-on sur Mars mais pour y envoyer nos prisonniers de guerre et non pour l'avancement de l'Humanité!

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 06:03

SCREEN 12: CLS : CLEAR
DIM c(0 TO 15)
CIRCLE (320, 200), 100, 8
PSET (320, 200), 8
DRAW "C8R100L100"
DRAW "C8TA24R100L100"
DRAW "C8TA48R100L100"
DRAW "C8TA72R100L100"
DRAW "C8TA96R100L100"
DRAW "C8TA120R100L100"
DRAW "C8TA144R100L100"
DRAW "C8TA168R100L100"
DRAW "C8TA192R100L100"
DRAW "C8TA216R100L100"
DRAW "C8TA240R100L100"
DRAW "C8TA264R100L100"
DRAW "C8TA288R100L100"
DRAW "C8TA312R100L100"
DRAW "C8TA336R100L100"
RESTORE 10000
pi# = 3.141592654#
FOR z = 0 TO 336 STEP 24
READ c
x = 320 + COS((z + 12) * pi# / 180) * 90
y = 200 + SIN((z + 12) * pi# / 180) * 90
PAINT (x, y), c, 8
NEXT z
RESTORE 10000
FOR z = 1 TO 15
READ c
c(z) = c
NEXT z
PSET (325, 95): DRAW "C15H5R10G5"
RANDOMIZE TIMER
10000 DATA 14,9,13,10,12,11,13,0,9,10,12,0,11,14,13

 

---------------------------------------------------

 

Et voilà ce que ça donne d'aller au bistrot et de fréquenter des gens qui jouent au fameux Bingo! Alors évidemment les spécialistes du QBasic ne manqueront pas de remarquer les multiples améliorations possibles: notamment vis-à-vis de ces 15 lignes (quinze!!!) de DRAW qui auraient pû être remplacées par:

 

for a=0 to 336 step 24

x=320+cos(a*pi#/180)*100

y=200+sin(a*pi#/180)*100

line (320,200)-(x,y),8

next a

 

Soit 5 lignes seulement. Je ne l'ai pas fait, contrairement à la fonctionnalité PAIN, pour deux raisons: d'abord je suis du genre lourd (aux échecs mon mat préféré mobilisait 2 Tours plus la Dame!) ensuite imaginez si la longueur du segment était arrondie par l'ordinateur à 101 ou 99 (pire encore), ç'aurait été terrible pour le design de la roue et ensuite pour la fonction PAIN qui n'aurait poas pu fonctionner adéquatement.

 

Pour les néophytes en mathématique, ce que je suis redevenu suite à ma maladie (voir article précédent), je me souviens néanmoins d'une chose: le calcul du Cos d'un angle se fait par rapport à l'axe des x et du Sin par rapport à l'axe des y.

 

Et oui, même pour programmer un jeu, même pour s'amuser, on a besoin des mathématiques, bon c'est des maths basiques mais néanmoins essentielles.

 

Si vous voulez voir ce que ce programme donne et que vous n'avez toujours pas téléchargé le Quick Basic gratuit sur http://quickbasic.free.fr (qui possède un didacticiel DIDAC.EXE) vous pouvez toujours téléchargé la version exécutable ROLLTEST.EXE en cliquant ici. Il vous faudra le télécharger (si possible sur c:\ répertoire principal) avant de pouvoir l'exécuter.

 

Reste le problème de la rotation du disque, de la roulette. Pour qui a déjà joué sur un Bingo de café, on sait que la rotation n'est pas réelle (pas comme dans les jeux télévisés donc) mais suggérée par le mouvement des couleurs d'un segment vers le segment précédent. Donc c'est assez facile.

 

Ceux qui avaient l'habitude de programmer sur d'anciennes "machines" ou "bécanes" tels les Thomson, Attari, TRS-80, CASIO, et j'en passe, seront surpris de la vitesse d'exécution notamment des commandes PAINT. C'est que maintenant nous sommes, pour ma part en tout cas, sur au minimum des Pentium 4, et je pense que même sous Pentium 3 cela devrait fonctionner assez vite pour être direct à l'écran.

 

A plus pour vous proposer d'autres aventures électronique, en musique ou en programmation...

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 07:40

Face à la schizophrénie: le regard des autres sur le handicap et les handicapés, les préjugés, le traitement contre la schizophrénie, s'en sortir...

 

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 23:40

SCREEN 0, 0, 0, 0: CLS : CLEAR

PRINT "Musique al‚atoire"

PRINT "by Igor Gorovitch": PRINT CHR$(13)

RANDOMIZE TIMER

KEY(5) ON

PRINT "pour stopper appuyez sur F5"

d = INT((750 * RND) + 100)

10 f = INT((750 * RND) + 100)

IF d = f THEN GOTO 10

IF d < f THEN s = 1 ELSE s = -1

FOR m = d TO f STEP s

SOUND m, .03

ON KEY(5) GOSUB 100

NEXT m

d = f

ON KEY(5) GOSUB 100

GOTO 10

100 END

END

 

-----------------------------------------

 

Bonne nouvelle: j'ai trouvé la version gratuite avec aide en français de Quick Basic 4.5 mais pour ce qui est des nouveaux langages de programmation, Visuals not. cela reste à accès payant ou nécessite de longues heures d'études...

 

Bref ce programme est compatible Windows XP (après l'avoir transformé en .EXE) et Pentium min. 4.

 

Un bon amusement ce fut...

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 08:40

Voici quelques short cuts, petits morceaux entre 28 et 14 secondes enregistrés grâce au logiciel gratuit Easy Music Composer Free; logiciel come from Japan.

 

Lien ici.

 

Je compte bientôt acquérir un logiciel payant: pour créer il faut maintenant payer, voir article précédent.

 

Mes Short Cuts sont classés dans l'ordre alphabétique et non chronologique. Les premiers sont les Jazz, puis vient "allégrement" et les autres...

 

Si vous disposez d'un logiciel Gw-Basic ou Q-Basic (Quick Basic), voici un bon programme de musique aléatoire:

 

10 screen 0,0,0,0:clear:cls

20 randomize timer

30 d=((rnd())*40000)+250

40 f=((rnd())*40000)+250

50 if d=f then goto 40

60 if d<f then s=+1 else s=-1

70 for m=d to f step (s*0.03)

80 sound m,0.03

90 next m

100 d=f:goto 40

110 end

 

Ne disposant plus du logiciel de programmation je n'ai pû vérifier ce programme créé il y a bientôt 18 ans et que je reproduis ici de mémoire. Il est possible qu'il faille remplacer 0.03 par 0.06, modifier également la génération d'un nombre aléatoire (fonction "rnd()").

 

A la prochaine...

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 06:54

Dans les années '60, principalement en 1968, on dénonça une "société de consommation". En fait rien n'était plus faux à l'époque. Souvenez-vous de ce que l'on vendait à l'époque... Gratuitement, dans tout ce que l'on achetait au niveau technologique, était compris la possibilité de créer. Aujourd'hui une telle critique serait bien plus vraie: créer s'achète, et cher!

 

En effet, prenons par exemple les premiers ordinateurs de fin 1970 à mi-1980. TRS-80, Atari, Thomson, etc. Vous l'achetiez et vous aviez compris avec un langage de programmation, le fameux Basic. Mieux même: le premier IBM, premier PC, avec son système d'exploitation MS-DOS était compris le fameux langage de programmation Basic, ou GW-BASIC plus tard. Et même mieux: avec le manuel d'utilisation inclus!

 

De nos jours c'est fini. Il y a certes des modules de programmation dans, par exemple, l'Office mais pour les utiliser ou plutôt savoir bien les utiliser il faut acheter des bouquins à part. Enfin parlons du fameux Windows. C'est avec Windows qu'ont disparus les langages Basic et autres.

 

Résultat? Pour créer il faut payer et souvent très cher parfois. Sans compter que le manuel d'utilisation ne se trouve plus que très rarement avec le logiciel de création, obligeant ainsi à suivre des cours.

 

Avant on était autodidacte, maintenant si on veut créer toute sa vie, on sera étudiant à vie dans des facultés de cours du soir payant 100 € par mois minimum!

 

Le bon exemple en matière de programmation est Visual Basic, C++, Java, etc. Toutes les plateformes pour exécuter les programmes conçus sous ces langages sont disponibles gratuitement mais par contre pour pouvoir programmer dans ces langages soi-même, il faudra s'acheter 1. le logiciel de programmation, 2. le cours ou le livre permettant de l'apprendre.

 

Surtout qu'à l'école on n'apprend plus à programmer. Les cours d'informatique sont limités à l'apprentissage de l'usage des logiciels pré-programmés!

 

Tristesse...

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  • : Créations électroniques d'un dissident du numérique bien intégré. Musique style 90's et (un peu) programmation style années 1980 (80's). Les eighties et nineties au cœur.
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