J'ai eu le bonheur de tomber sur deux émissions faites par un journaliste et un ancien de la DGSE et services divers de renseignement français concernant deux dissidents de l'époque pré-Gorbatchev en URSS.
Bien évidemment l'une des deux émissions est consacrée à Soljenitsyne et rétablit quelques vérités. Emission d'autant plus importante qu'elle replace en l'espace de vingt secondes le rôle du PCF et du PS (Parti Communiste Français et Parti Socialiste, alors alliés dans un "Front de Gauche" que certains semblent regretter) sur la vision faussée en Occident de la mentalité de Soljénitsyne.
Je compte bien compiler sur ce site des histoires de dissidents aux différents régimes "de bonheur social et humain" (URSS, Chine, etc.).
Galileo, le programme vient d'être lancé depuis vendredi passé via une fusée Soyouz depuis la base de Kourou en Guyanne Française. Et ce programme est bien nommé: au centre de ce programme qui tourne autour de qui?
Etait-ce vraiment nécessaire de disposer d'un second système de géolocalisation mondiale? Et pour ce faire de dépenser autant d'argent alors qu'on nous serinne depuis 2008 qu'il faut de la rigueur économique.
C'est que l'Europe veut être le Second Soleil du Monde, délit de grosse-tête dirais-je. Qu'il n'y ait qu'un seul soleil, pire encore, américain, "ces putains d'américains qui dominent le monde, merde alors, US Go Home!", cela est innacceptable.
Bref il fallait revoir Galilée: non le Monde ne tourne pas autour du Soleil! Galileo dicte désormais un dogme de fierté mal-placée: le Monde doit tourner autour de Deux Soleils!
Etait-ce bien nécessaire de le faire sous cette forme en tous les cas? L'aventure spatiale oui, mais pas à n'importe quel prix et pour n'importe quel projet.
On nous dit volontier qu'avec le GPS américain l'Europe n'est pas ni militairement ni civilement indépendante... Faux: c'est totalement ignorer comment fonctionne la norme GPS. Le GPS personne ne peut vous interdire de le consulter car ce n'est pas un signal que vous envoyez; c'est un signal que vous recevez qui est émis 24/24 7/7 par les satellites.
J'ai entendu dire "mais vous vous rendez-compte: on peut très bien couper les satellites au-dessus de l'Europe par exemple". Je dirais que si les américains devaient entrer à ce niveau de conflit avec les européens alors ils n'auraient aucun intérêt à couper le signal sur le Vieux Continent car ils en auraient eux-même besoin que ce soit pour faire du renseignement ou faire de l'actif (envoi de missile).
On nous dit aussi "mais le signal peut être dégradé". Putain oserais-je jurer! Dois-je réexpliquer que le signal GPS est envoyé 24/24 7/7 en continu et de façon identique et unique par les satellites? Ce sont les décodeurs de signal GPS qui sont en cause: si les décodeurs militaires européens sont moins précis que ceux américains alors la solution n'est certainement pas de lancer le programme Galileo mais bien de créer des logiciels permettant d'affiner le décodage des signaux GPS et leur recoupement.
Bref encore de l'argent dépensé pour rien. On croit qu'on progresse, en fait on copie on copie et copie encore ce que font les USA et ce avec plus de dix ans de retard!
Il y a une réelle aventure spatiale à financer: des bases sur la Lune (bases fixes et habitées) puis plus tard sur Mars pour ne citer qu'un exemple. Aussi le nettoyage de la poubelle qu'est devenu notre espace terrestre proche dû aux déchêts de satellites, de navettes, de fusées qui polluent l'orbite terrestre: fait bien connu et pire on va en rajouter grâce à ce programme inutile.
Je le dis et le redis: si l'Iran a envie de guider un éventuel missile nucléaire avec les signaux GPS, personne ne pourra ne l'en empêcher, ni le Pentagone, ni la CIA. La seule chose qui pourraît l'en empêcher serait son incapacité éventuelle à ne pas savoir décoder correctement ces signaux GPS.
Bref parfois je me demande ce qu'on fout ici en Europe: c'est comme si on envoyait un Français avec une capsule Allemande pour faire des photos et vidéos de Sarkozy sur la Lune. Aucun intérêt depuis 1969 je pense. (Quoi que s'il pouvait rester là-bas...).
Quelle est cette étrange Nébuleuse au visage fantomatique? Et bien c'est une création 100% due au hasard, créée par ordinateur. Je vous propose le programme Basic (compatible QBasic et GWBasic) pour un écran VGA 640/480. Vous pouvez le télécharger ici. Le nom du fichier enregistré en mode texte est Nebuleux.bas
Pour arrêter la génération des nébuleuses, il suffit d'appuyer sur n'importe quelle touche, l'écran se fige alors. Pour continuer [Enter], pour stopper totalement n'importe quelle autre touche ou pour réinitialiser une nouvelle nébuleuse la touche numérique zéro [0]...
Un ralentisseur de programme est prévu, la fameuse boucle
FOR z=0 to 150
Selon la rapidité ou la lenteur de votre processeur vous pouvez modifier ce 150. Plus le nombre choisi est petit plus le programme est rapide et inversément...
Il est un mythe bien installé. Dans les années où ce mythe s'est installé, le mythe du "progrès continuel et infini", les années '70, c'était compréhensible. On venait d'envoyer des hommes sur la Lune, l'informatique devenait accessible à tous notamment grâce au langage de programmation basic devenu un standard, d'IBM à Sinclair, le M.I.T. prospectait dans l'intelligence artificielle, et j'en passe (naissance de la physique quantique ou physique des particules, découvertes spatiales en astronomie, etc.).
C'est qu'aux U.S.A. et heureusement d'ailleurs, la Science-Fiction est un genre littéraire à part entière. Ce genre doit sa renommée au fait que les plus grands écrivains de science-fiction sont tous des universitaires vrais scientifiques dans la vie quotidienne. Certes astrophysiciens (Arthur C. Clarke et Asimov), mais aussi sociologues, linguistes spécialistes de la sémantique, professeurs d'unif inquiets face à l'ultra-spécialisation (ces gens qui savent rien sur tout et tout sur rien), etc.
C'est-à-dire pas des débiles rêveurs et qui font, contrairement à Hollywood, sortir la science-fiction du simplisme humain vs robots ou humains vs extra-terrestres.
En cette époque l'enthousiasme de ces scientifiques pouvait se comprendre: la N.A.S.A. était ultra-fianncée, le M.I.T. et les diverses facultés de mathématiques appliquées également, et toutes d'ailleurs avec la bénédiction du gouvernement américain et le strict centralisme de la C.I.A. et du Pentagone. Et rien que ce fait aurait pourtant dû inquiéter.
En effet, l'ennemi militaire, entendez le "bloc de l'Est", disparu qu'allait-on devenir? Le moteur (le financement de la recherche) s'éteind donc puisque le véhicule (la guerre) n'a plus besoin d'avancer.
Bon il n'est pas question de dire qu'il n'y a plus progrès, il y a toujours progrès mais ce qui doit inquiéter est d'abord son orientation (purement commerciale) et ensuite son ralentissement très perceptible.
Le but n'est pas de savoir si l'on fait "plus petit" la même chose qu'avant, mais si on crée du nouveau que cela prenne de la place ou non. Le progrès ce n'est pas le smartphone ou l'iPhone qui remplace le PC ou Mac-Tablet, ça ce n'est pas le progrès c'est au contraire ce que l'on nomme "l'obsolescence programmée".
Avant l'internet, existait des ordinateurs à configuration multiples qui communiquaient quand même mais via numéro de téléphone et non via les noms alphabétiques de sites web. Evidemment l'internet, né aux U.S.A. et justement pour centraliser la recherche des universités américaines avec les différents services spéciaux étatiques, est une bonne chose mais il me semble néanmoins que par appétit commercial (voir le fameux "The Network", l'histoire de la création de Facebook) cela devient un moyen de contrôle évident.
Par ailleurs cela a tout simplement tué le Minitel, tout comme le PC et dans une moindre mesure l'Apple ont tués les premiers ordis. Les systèmes d'exploitations se succèdent dans une course effrénée non au progrès (car il n'y a guère d'améliorations et d'inventions) mais à la vente massive et bénéficiaire.
Tout est fait pour la consommation, rien pour la création. Aux débuts de l'ère informatique, il existait quantité de revues spécialisées dans la programmation, revues qu'on trouvait en simple librairie, et où chacun échangeait ses trouvailles logistiques, tant pour les jeux que pour les bases de données, que pour les traitements de textes, que pour les graphiques d'équations mathématiques, etc.
Aujourd'hui les revues d'informatique ne sont plus que des catalogues d'achat de logiciels et non plus des échanges entre passionnés de l'invention.
Mais pour en revenir au progrès que certains imaginent infini et exponentiel. Quel désenchantement lorsque les budgets de la N.A.S.A. ont été revus en forte baisse. Mais justement d'abord les "futurologues" oublient dans leurs imaginations futuristes la capacité de l'être humain à s'auto-détruire.
La Civilisation du Numérique ne devrait pas disparaître? Et pourtant nous le savons bien: toutes les civilisations passées ont connu une époque de grandeur, puis de décadence, puis enfin d'extinction totale. Les Civilisations Egyptiennes, Mayas, Grecques, Romaines, Celtes, etc...
C'est la tendance à "l'entropie". Tendance par exemple qui fait penser à certains astro-physiciens que l'Univers s'il a grandi depuis le big-bang va connaître une période de freinage de son expansion puis, comme un élastique, de recul vers le point zéro de l'Univers.
Et bien j'ose penser que cette tendance à l'entropie se révèle vraie aussi pour les Civilisations car l'Histoire ne l'a jamais démenti. "Grandeur et Décadence de l'Empire Romain" en quelque sorte.
Et pourquoi? Par la facilité (consommer des produits déjà faits à 100%), le vice (vendre toujours plus, tant de l'utile que de l'inutile), l'abondance (le fameux but des 100% de la population mondiale inter-connectée), etc. Cela ont toujours été les signes de la décadence précédant l'extinction d'une Civilisation.
Bref le progrès n'est pas infini et à ceux qui pensent que d'ici 2050 nous irons sur Mars, je leur demanderai s'ils pensent que cela peut se faire sur une Planète où il y a autant de conflits et de guerres...
Du coup, peut-être ira-t-on sur Mars mais pour y envoyer nos prisonniers de guerre et non pour l'avancement de l'Humanité!
Et voilà ce que ça donne d'aller au bistrot et de fréquenter des gens qui jouent au fameux Bingo! Alors évidemment les spécialistes du QBasic ne manqueront pas de remarquer les multiples améliorations possibles: notamment vis-à-vis de ces 15 lignes (quinze!!!) de DRAW qui auraient pû être remplacées par:
for a=0 to 336 step 24
x=320+cos(a*pi#/180)*100
y=200+sin(a*pi#/180)*100
line (320,200)-(x,y),8
next a
Soit 5 lignes seulement. Je ne l'ai pas fait, contrairement à la fonctionnalité PAIN, pour deux raisons: d'abord je suis du genre lourd (aux échecs mon mat préféré mobilisait 2 Tours plus la Dame!) ensuite imaginez si la longueur du segment était arrondie par l'ordinateur à 101 ou 99 (pire encore), ç'aurait été terrible pour le design de la roue et ensuite pour la fonction PAIN qui n'aurait poas pu fonctionner adéquatement.
Pour les néophytes en mathématique, ce que je suis redevenu suite à ma maladie (voir article précédent), je me souviens néanmoins d'une chose: le calcul du Cos d'un angle se fait par rapport à l'axe des x et du Sin par rapport à l'axe des y.
Et oui, même pour programmer un jeu, même pour s'amuser, on a besoin des mathématiques, bon c'est des maths basiques mais néanmoins essentielles.
Si vous voulez voir ce que ce programme donne et que vous n'avez toujours pas téléchargé le Quick Basic gratuit sur http://quickbasic.free.fr (qui possède un didacticiel DIDAC.EXE) vous pouvez toujours téléchargé la version exécutable ROLLTEST.EXE en cliquant ici. Il vous faudra le télécharger (si possible sur c:\ répertoire principal) avant de pouvoir l'exécuter.
Reste le problème de la rotation du disque, de la roulette. Pour qui a déjà joué sur un Bingo de café, on sait que la rotation n'est pas réelle (pas comme dans les jeux télévisés donc) mais suggérée par le mouvement des couleurs d'un segment vers le segment précédent. Donc c'est assez facile.
Ceux qui avaient l'habitude de programmer sur d'anciennes "machines" ou "bécanes" tels les Thomson, Attari, TRS-80, CASIO, et j'en passe, seront surpris de la vitesse d'exécution notamment des commandes PAINT. C'est que maintenant nous sommes, pour ma part en tout cas, sur au minimum des Pentium 4, et je pense que même sous Pentium 3 cela devrait fonctionner assez vite pour être direct à l'écran.
A plus pour vous proposer d'autres aventures électronique, en musique ou en programmation...
:
Créations électroniques d'un dissident du numérique bien intégré. Musique style 90's et (un peu) programmation style années 1980 (80's). Les eighties et nineties au cœur.